dimanche 15 juillet 2012

Licenciements abusifs...Subir ou agir?

Arrêtez de détruire la vie de milliers de gens pour de vils intérêts!

Je peine à trouver le temps, jour après jour, de regarder l'actualité en direct et il m'est encore plus difficile de trouver le temps de poster des articles, en raison de mes occupations; souvent je regarde les informations et émissions politiques (etc.) en différé, comme hier soir, sans avoir le temps d'écrire.

Et aujourd'hui, il était nécessaire à mes yeux, de trouver un quart d'heure, afin de réagir sur ce match des éditorialistes du 12/07, opposant le Figaro au Nouvel Observateur sur Itélé. 


A la question des licenciements abusifs...à les entendre, ce problème ne pouvait être résolu que d'une façon, pour l'éditorialiste du Nouvel Observateur, par une loi interdisant les licenciements et l'éditorialiste du Figaro, s'est limité à l'introduction du principe de flexibilité dans le travail et la baisse de son coût, face à un modèle français qui n'a plus d'avenir. Exit, la "fameuse thèse, anti-thèse, synthèse (rires)"!

Tiens donc, aussi simple que cela! Manichéenne non, comme vision? Une jeune femme dans la société, avec sa connaissance bien que maigre de l'économie, vous livre son humble opinion!De toute évidence, ouvriers, employés, doivent participer à l'effort national, mais les dirigeants le doivent également!
Alors, tolérable ou non, de licencier de manière outrancière, non pas pour sauver une entreprise de la déroute mais pour garantir des bénéfices plus importants à des actionnaires? 
Aux dépens de ses ouvriers, employés, qui bien souvent ont donné leur vie entière à l'entreprise et ont contribué à leur petite échelle, à sa pérennité! 

Un point indiscutable...une entreprise commerciale a pour but de rechercher les bénéfices et le contraire serait du non sens! Mais du profit à quel prix? Des milliers d'emplois supprimés, des vies détruites!
Eh bien...non...l'ouvrier, le salarié, nerf de la guerre, participe pleinement à la réussite de l'entreprise, c'est pourquoi, il est impensable qu'ils ne soient pas plus considérés! 
Donner aux actionnaires, certes ce sont eux qui apportent le capital! 
Mais la richesse ne doit-elle pas aussi être redistribuée dans l'entreprise? Les employés ne doivent-ils pas prendre part à la table des festivités, même pour une part peu copieuse? 
Ah chimère, chimère, quand tu nous prends!
Alors...dira t-on...ce sont des entreprises privées...mais...qui acceptent des aides de l'Etat...tout en garantissant...de conserver de l'emploi...et... au final...ne tiennent pas leurs engagements...encore! Quelle surprise, n'est ce pas? Donc faut-il une loi pour les contraindre à les respecter? Oui, certainement, quand il est avéré que ces licenciements sont "boursiers"!

Bon c'est à ce moment que l'on se demande quelle nuance apporte mon propos? Elle arrive...
Et la suite, ne plaira certainement pas à un grand nombre, mais il m'est impossible de ne pas soulever cette réflexion, certes, non populaire mais nécessaire!

Nécessaire ou non de repenser notre modèle économique (35H, âge de départ à la retraite à 62 ans etc)? Mais a t-elle perdu la tête, se disent déjà, certains? Peut-être! 
Dîtes-moi, comment ne pas se questionner, quand partout ailleurs, on fait différemment et on s'en sort mieux que nous?
Déraisonnable de penser que si l'on vit plus longtemps, il paraît normal de travailler plus longtemps?
Non, pas de remise en cause, de l'âge de départ à la retraite, avancée à 60 ans, pour les personnes ayant exercés des métiers pénibles! Est-ce juste? Oui, indiscutablement! 
Est-ce populaire? Oui, populiste et gauchiste! Etait-ce pertinent, contenu du contexte économique actuel? Non...enfin...du moins si l'en on reste là! 
Possible de faire partir 110 000 personnes en retraite à 60 ans, quand le reste de la population part à 62 ans; tandis qu'ailleurs, on s'en va en retraite à 65 ans voire 67 ans? 
Si une partie de la population, exercent des métiers trop contraignants physiquement et pénibles, en est-il autant pour tous? 
Comment la retraite à 65 ans, pour une majorité, voire tous, qu'a t-elle dit? Lynchée la! Non pitié, épargnez-moi, que ceux qui n'ont jamais commis d'impertinence, me jettent la première pierre!

Je ne sens pas de pierre sur mon corps, je vais donc continuer dans cet élan...
Raisonnable de refuser de manière ferme l'introduction de la flexibilité? 
Loin de moi, l'idée, de parler de flexibilité en matière de licenciement mais en matière d'exécution du travail!
A savoir, travailler plus quand l'entreprise connaît un fort pic d'activité, de manière très réglementé bien sûr, (jusqu'à 40H par exemple) et travailler moins en temps d'accalmie; à salaire égal, en raison d'un équilibre entre augmentation et baisse de l'activité, avec un système de primes pour les ouvriers, employés, désirant faire des heures supplémentaires. 
Cela ne permettrait-il pas d'améliorer la compétitivité des entreprises et de limiter certains licenciements?
Tiens, on dirait un vol de cailloux? Non pas en démocratie!


"Brader" le coût de la main d'oeuvre, pas convaincue! Mais mettre en avant une main d'oeuvre bien formée, rompue dans ses tâches et forcément plus efficace!
Et certainement, Alléger quelque peu les charges, pour un impact direct sur la marché national, européen voire mondial!


Repenser notre modèle économique? Non...posons la question autrement, notre modèle est il encore viable? Un non, sans appel! 
Mais ce questionnement, je le crains ne peut être abordé par le pouvoir en place, trop impopulaire voyons! 
Nos politiciens peinent déjà à prononcer le mot rigueur (oouuuhhh), alors soulever ce genre de débat? Ah non! Bien sûr que non, bien trop lourd de conséquences!

Il n'est pas dit, que je trouve du temps, avant au moins 2 à 3 semaines, pour poster un autre article, donc j'espère que cet article vous aura intéressé.

Voici le lien vers ce match des éditorialistes, afin de vous faire votre propre opinion:http://www.itele.fr/emissions/chronique/le-match-des-editorialistes.

1 commentaire:

Merci d'avoir commenté cet article et participer à ma réflexion. Au plaisir...